• Meloe proscarabeus - saint jean de chevelu - Savoie

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    Agnès
    Mercredi 15 Avril 2020 à 15:55

    Meloe vient du latin mel (miel) et oleum (huile), l’adulte pouvant excréter de l’hémolymphe jaunâtre ou roussâtre en cas de stress. Le nom d’espèce est formé de scarabaeus désignant les scarabées et de pro, avant, c’était un genre proche des scarabées auquel le Meloe printanier a appartenu, mais qui a disparu des classifications modernes.

     Il est de couleur bleu-noirâtre, long d'environ trois centimètres maximum, le mâle est plus petit. Les élytres, courts et mous sont légèrement écartés à l'arrière.

    Dérangés, les méloés émettent une sécrétion huileuse contenant de la cantharidine aussi toxique que la strychnine, 0,03 g serait la dose mortelle pour un homme (il s'agit d'une saignée réflexe.)  On dit que cette substance est vésicante (qui irrite gravement la peau, les yeux et les muqueuses, en particulier les voies respiratoires de manière irréversible)  lorsqu'elle est appliquée sur la peau, et supposée probablement à tort, mais hélas pour la petite bête, aphrodisiaque. 

    Les jeunes stades de ce coléoptère parasitent les abeilles. La femelle meloe pond, au printemps, des milliers d'oeufs  dans le sol. Au bout de 5 semaines environ naissent de petites larves appelées triongulins. Ces dernières grimpent sur les fleurs et attendent l'arrivée d'une abeille. Le triongulin va alors s'accrocher à ses poils et se faire transporter. Si la larve parvient jusqu'au nid, elle se détache et se nourrit d'un oeuf puis des réserves de pollen et de nectar.

    Sources : Wikipedia et Cahiers Naturalistes.

    Merci Thierry ! Ce coléoptère est magnifique.

     

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